Soutenance de thèse de Quentin Gadmer

Malgré les nombreuses avancées techniques récentes, le déploiement du train autonome sur les voies en circulation commerciale ne pourra se faire immédiatement dans toutes les situations et en toutes circonstances. Dans les situations où la conduite du train ne peut être assurée par l’automate, pour des raisons externes (présence d’objets sur les voies, mauvaise visibilité, intempéries, etc.) ou liées aux limitations des normes de sécurité actuelles, la reprise en main de la conduite par un opérateur humain pourrait être nécessaire.

Dans un contexte où un agent capable de conduire le train n’est plus présent à bord, nous considérons la téléconduite comme une potentielle solution de reprise. Le transfert d’autorité (partiel ou complet) à distance doit permettre une transition en sécurité ce qui implique un certain nombre de contraintes à considérer ainsi qu’une bonne connaissance de la situation par l’agent reprenant le contrôle.

Les conditions particulières de la téléconduite ont naturellement un impact important sur la conscience de la situation, mais elles impliquent également d’autres contraintes telles que la latence, les erreurs et pertes de communications ou la réduction du sentiment de présence.

Ce travail vise à établir et appliquer un modèle de coopération entre l’opérateur humain et le train lors d’un tel transfert d’autorité pour proposer des interfaces et systèmes d’assistance adaptés à l’activité et aux besoins de l’opérateur.