TASTE

La conception de véhicules autonomes à la fois sûrs, durables et efficients en termes de coût et d'autonomie constitue un premier défi d’ordre technologique. En particulier, ce type de véhicule autonome requiert d'une part des équipements de localisation dédiés à la gestion des obstacles statiques et dynamiques afin d'assurer le guidage temps réel, et d'autre part des moyens d’interfaçage plastique, de communication et de collecte d’informations pour garantir la sûreté de fonctionnement du système et la sécurité des passagers.

Cependant, si la maîtrise technologique de l’autonomie est un préalable incontournable, elle ne suffit pas à faire des véhicules autonomes une solution « miracle ». Le deuxième défi ressort de la capacité de la solution « véhicules autonomes » d’apporter en termes d’usage une réelle valeur ajoutée aux enjeux de mobilité grâce à sa flexibilité, dès lors qu’ils auront été identifiés, éventuellement par anticipation, tout en restant économiquement viable.

Ce défi est essentiellement d’ordre organisationnel, la plupart des problématiques rencontrées relevant de la logistique. En particulier, la conception d’une solution efficace relève de l’optimisation robuste afin de prendre en compte la nature intrinsèquement dynamique et multi-objectif du système (maximiser la qualité de service offert aux clients, minimiser le coût global de transport, etc.

La réalisation de ce projet repose sur un modèle d’optimisation multicritère du service et sur l’utilisation des technologies nouvelles. Au niveau technologique, il s’agit de tirer profit des nouveaux moyens de communication embarqués tant sur le véhicule que sur l’infrastructure afin d’assurer un service de mobilité interopérable avec le transport traditionnel (bus, tramway, etc.) et fiable. Le résultat attendu est la mise en place d’une solution innovante d’offre de transport destiné au « premier ou dernier kilomètre » bien intégrée dans son écosystème. Le démonstrateur de la faisabilité du service sera réalisé sur le campus du Mont-Houy de l’Université de Valenciennes afin de faciliter l’accessibilité aux différents bâtiments telle que la technopôle Transalley. (Région - Programme START-AIRR)